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samedi 15 décembre 2012

Moi en chiffre

Un stage pour faire un numéro spécial d'Urbania a été ouvert et j'ai tenté ma chance. Faute d'avoir reçu des nouvelles et étant donné que la date où le portfolio a été envoyé remonte à plus d'un mois, je me permets de mettre une page de ma soumission de candidature.

Une chronique récurrent à tous les numéros d'Urbania est la page En chiffre où on donne des statistiques ou tout autres chiffres par rapport au sujet de l'édition du magazine. J'ai donc élaboré cette page en homage à la page du magazine. En voici le résultat: 



vendredi 16 novembre 2012

Notre petit secret

Dans le cadre du cours d'illustration avec Pol Turgeon:

Inspiré par l’histoire de Violette (le texte étant anonyme, le nom de Violette a été utilisé afin de servir la cause illustrative) trouvé sur un site de témoignage de gens qui ont subi l’inceste, j’ai réalisé cette illustration où l’on voit simplement un gâteau posé sur une table. Je trouvais la métaphore du gâteau assez bien trouvé pour plusieurs raisons. La pointe de gâteau qui se fait sortir du dessert complet représente le père qui, par son appétit sexuel, sa gourmandise, vient enlever une partie de l’enfance de sa fille, de son estime d’elle-même de sa santé mentale. La forme triangulaire de la pointe de gâteau n’est pas sans rappeler le sexe féminin. Le coulis de fruit qui coule du centre de la pointe retirée vient suggérer le sang et donc la violence de l’acte qu’a subi la pauvre Violette comme elle le décrit elle-même: «Puis ensuite est venu le moment où il a voulu entrer en moi, atteindre le plus profond de moi-même pour son plus grand plaisir, me faire souffrir ! J’ai pleuré, j’avais mal, très mal !» On peut aussi pousser l’analogie de la part de gâteau dans une autre direction où la pointe du gâteau représenterait le sexe masculin de par l’insertion possible dans la partie triangulaire du reste de la pâtisserie et par les deux choux de crémage qui se trouvent à la base. 
Le symbole du gâteau en soi n’est pas non plus anodin. C’est visiblement un gâteau d’anniversaire et traditionnellement, ceux-ci sont célébrés en famille. Ceci implique que le drame est un drame familial. Aussi, un des effets négatifs au niveau psychologique chez la victime d’inceste, est le développement de pathologie comme la boulimie, malheur que Violette mentionne dans son récit: « Je suis tombée dans une phase de boulimie extrême et malgré les vomissements, j’ai pris beaucoup de poids.» Le gâteau est donc symbole de cette période difficile de la vie de la victime. Le mot «Joyeux Anniversaire Violette» vient contribuer à établir que le gâteau est bel et bien un gâteau d’anniversaire et non un gâteau quelconque. De plus, la coupure du nom de Violette par la pointe retirée vient créer le mot «Viol» qui aide le lecteur à comprendre que l’illustration parle d’un viol, plus particulièrement de l’inceste par l’objet du gâteau de fête familial. 
Le gâteau est au centre de l’illustration pour aider le lecteur à voir plus facilement de quoi il est question. Le sujet du viol et de l’inceste demandant beaucoup de réflexion de par la nature métaphorique de l’illustration, il me semblait nécessaire de centrer l’attention du lecteur sur un objet unique et ne pas le submerger d’éléments décoratifs de circonstance de lieux ou autre. De plus, son isolement dans l’espace reflète le sentiment d’isolement vécu par la victime d’inceste comme le témoignent les passages du récit suivants: « Je crois que c’est le poids du secret qui a été le plus dur pour moi. J’avais l’impression d’être hantée, sale et différente de toutes les autres filles. J’ai encore gardé l’habitude du camouflage même s’il s’amoindrit. J’ai l’impression de porter un masque en permanence et de me cacher comme si je pouvais laisser transparaître une faille dans mon comportement.» et « Pendant toutes ces années, j’ai été dans l’incapacité d’en parler, je n’avais confiance en personne et j’avais beaucoup trop peur pour cela.» Et c’est sans mentionner l’abandon de sa famille suite à l’annonce du drame et la manipulation du père. 
L’utilisation du camaïeu de violets est une allusion au nom de la victime et est destinée à rendre le gâteau plus féminin et donc l’association entre le gâteau et la victime d’inceste plus facile.



 « J’ai été victime d’inceste durant toute mon enfance par mon père. Après un long chemin parcouru, je crois être devenue une personne équilibrée bien qu’ayant de nombreux traumatismes au quotidien. Les plaies se referment doucement, mais les cicatrices restent. Parce que l’on peut s’en sortir, je voudrais témoigner... 

J’ai été victime d’inceste par mon père pendant toute mon enfance. Les faits sont mentalement difficiles pour moi à reconstituer, car les barrières de la mémoire m’empêchent de remonter assez loin. Je procède toujours par des associations bizarres comme les habits que je pouvais porter, une chemise de nuit blanche avec des roses, puis cela m’aide à dater approximativement les faits. C’est confus, mais c’est ancré là, en moi. Et je me demande souvent si c’est un vieux cauchemar qui m’aurait marqué ou un souvenir. 

Je crois que cela a commencé vers mes 4 ans jusqu’à mes 16 ans. Je vis avec la culpabilité d’avoir accepté tout cela et porter le poids du secret pendant toutes ces années. Mais tout se passe si insidieusement que l’on ne se rend pas compte, ça commence seulement par un geste et les choses sombrent plus profondément au fur et à mesure. De plus, j’aimais beaucoup mon père, je l’admirais énormément comme toutes les petites filles. Je voulais être aimé par lui, mais pas de cette manière. 
Par ailleurs, il avait une très grande autorité sur ces enfants et j’en avais très peur. Lors de mon dépôt de plainte, j’ai été complètement démunie lorsqu’on me demanda quel chantage il opérait pour me faire taire. Il ne procédait à aucun chantage, je savais que je ne pouvais pas en parler, que c’était notre secret et que c’était mal. Pour cela aussi je m’en suis voulu très longtemps. L’inceste est l’interdit anthropologique premier dans toute société et s’il est si douloureux, c’est parce qu’il est construit socialement comme un délit et que l’on s’enferme donc dans un secret inébranlable qui est nourri par la peur et la honte. 

Je crois que c’est le poids du secret qui a été le plus dur pour moi. J’avais l’impression d’être hantée, sale et différente de toutes les autres filles. J’ai encore gardé l’habitude du camouflage même s’il s’amoindrit. J’ai l’impression de porter un masque en permanence et de me cacher comme si je pouvais laisser transparaître une faille dans mon comportement.

Puis ensuite est venu le moment où il a voulu entrer en moi, atteindre le plus profond de moi-même pour son plus grand plaisir, me faire souffrir ! J’ai pleuré, j’avais mal, très mal ! Il a insisté, il s’en fichait! Au contraire j’avais l’impression que ça lui faisait encore plus de bien alors j’ai arrêté, j’avais tellement de haine que les jours suivants je ne pleurais plus, je me laissais faire et j’attendais que ça se passe, mais plus je me taisais plus il en demandait! Il voulait toutes les fins d’après-midi lorsque je rentrais, mon petit frère était là, ma mère travaillait à l’extérieur, lui «travaillait» au bureau de la maison. 
Pendant toutes ces années, j’ai été dans l’incapacité d’en parler, je n’avais confiance en personne et j’avais beaucoup trop peur pour cela. Je me demandais comment allait continuer à vivre ma famille après cela et je me disais que je faisais moins de casse à porter ce fardeau seule. Je suis tombée dans une phase de boulimie extrême et malgré les vomissements, j’ai pris beaucoup de poids. Puis, après avoir cherché toutes les solutions possibles et inimaginables, j’ai écrit une lettre à ma mère puis fugué. Après cette révélation, je pensais que j’allais être délesté et que tout s’arrangerait. Et bien … tout s’est empiré ! 
Mon père est un génie de la manipulation et ma mère lui est totalement soumise. Mon père n’a pas nié les faits, mais il a inversé les rôles et fait de moi un coupable. Il m’a accusé de faire exploser la famille et a convaincu ma mère, mon frère et ma soeur de ne plus m’adresser la parole et de ne plus rien dire en 
ma présence. Je n’étais plus membre de leur « clan » et je n’étais plus digne de confiance. J’ai dû continuer à vivre deux ans avec eux dans cet enfer, car sous la pression je ne pouvais pas porter plainte, ni en parler à une assistante sociale. Il disait que j’avais hérité du mauvais sang, que j’étais un être abject et que j’étais le diable. Cela semble complètement fou, mais c’est pourtant la vérité. À force de me l’entendre dire, je l’ai cru et je suis plus ou moins tombée dans une spirale d’autodestruction. J’ai foutu en l’air un an de ma vie de façon tout à fait consciente. J’éprouvais une colère énorme envers tout le monde, sans frontières, je ne comprenais pas comment la terre pouvait continuer de tourner sachant ce qu’il m’arrivait. J’étais seule pour affronter cela et j’en venais même à détester la personne qui souriait ou riait. J’étais absolument rongée par la haine et la colère. Puis je crois que j’ai rencontré les bonnes personnes, il m’a fallu des années pour en parler et accorder ma confiance. Je me suis éloignée de ma famille et j’ai fini par couper les ponts de façon irréversible. J’en souffre beaucoup, car j’ai une autre petite soeur de 6 ans que je ne vois plus. La dernière fois que je l’ai vu, elle devait avoir deux ans.

La distance m’a permis d’évoluer et soigner mes plaies. Cependant les cicatrices sont des traces ineffaçables. Je pensais avoir été la seule victime et je protégeais encore mon « clan » auquel je ne faisais plus partie en me taisant. Cependant l’année dernière (décembre 2010), ma cousine âgée de 12 ans de plus que moi m’a révélé que mon père avait à plusieurs reprises tenté d’abuser d’elle lorsqu’elle était plus jeune et qu’elle venait en vacances chez mes parents. J’étais encore bébé à cette époque. Pour moi, ç’a été le coup de grâce, j’ai compris que mon père était un monstre et que personne n’était plus en sécurité. J’ai pensé à mes deux soeurs qui vivent encore avec eux et j’ai porté plainte. J’ai écrit au procureur de la République, déposé une plainte, des enquêtes ont été faites dans le calvados et aujourd’hui la procédure est encore en cours. J’attends que le procureur examine le dossier pour établir une mise en instruction et que celui-ci passe enfin dans l’autre département. 

Toutes ces années m’ont permis d’évoluer, je suis passée de la jeune fille instable et à fleur de peau à une jeune femme plus ou moins équilibrée et bien dans sa peau. Cela semble difficile à croire quand le curseur est réglé en bas de la frise, mais les choses évoluent, on fait des rencontres et on apprend à accepter sa différence. J’ai toujours l’impression d’avoir deux vies, celle d’avant, engorgée dans le passé et celle d’après, tournée vers le présent et le futur. Je ne peux pas te dire que l’on oublie, car il ne se passe pas un jour sans que j’y pense et que je me sente encore différente. Mais généralement, j’y pense comme mon histoire, mais ce n’est pas douloureux. J’ai appris à prendre énormément de recul avec mon passé et je peux en parler assez librement avec les gens qui me sont très proches. Cependant, parfois je retombe, c’est une sensation très difficile à décrire, c’est un état de mélancolie énorme ou je me sens complètement aliénée et dépossédée. J’ai l’impression de marcher contre le vent pour échapper au puits duquel je suis sorti et que, malgré mes efforts j’y retombe à nouveau. Je retombe dans un état de mélancolie profond, je m’enferme chez moi, je pleure, je broie du noir et je refuse catégoriquement de tendre la main à celui qui me la tend. Je ne sais pas si c’est une seule question de pudeur, je crois que j’ai envie d’affronter mes démons seule. Je suis quelqu’un de très enthousiaste, exaltée et j’ai beaucoup d’humour. Mais ces jours-là, je suis méconnaissable, je deviens une ermite pour un temps plus ou moins long. Et puis, ça passe… j’achève mes vieux démons et je reviens à la réalité. J’appelle ça mon coup de blues, c’est un état de déprime qui est peut-être incontournable où je me laisse sombrer. Mais l’important c’est d’en avoir conscience et surtout d’achever ces démons. Tu sais, aujourd’hui je crois que mon histoire m’a rendu plus forte et je suis assez fière d’être différente. J’ai un sentiment d’invincibilité parce que je me dis que le pire est derrière moi et que je n’ai plus grand-chose à craindre. Je suis sortie de l’enfer et ç’a été le plus dur, maintenant tout peut être plus doux. 

Nous sommes des êtres singuliers et uniques, néanmoins ce que nous ressentons n’est pas fondamentalement différent. Nous gardons des séquelles et des traumatismes, c’est certain… Cependant il faut réussir à potentialiser nos faiblesses pour en faire une force, inverser les charges négatives en positives. Je suis atteinte du syndrome du survivant de l’inceste, c’est-à-dire que je garde certains traumatismes qui ne s’effaceront pas facilement : j’ai peur de dormir, je n’ai confiance en personne, je minimise ce qui m’est arrivé, car c’est plus facile pour moi de vivre comme cela, je ne supporte pas l’eau sur mon visage quand je prends ma douche ou si je suis à la piscine, je ne supporte pas non plus qu’on me touche le visage, je teste mes limites constamment pour me sentir vivante, j’ai l’impression d’être invincible tout en pensant que le bonheur ne dure pas, je suis perfectionniste … Mais cela ne m’empêche pas d’être une personne tout à fait équilibrée, ou presque … J’ai la chance de me sentir bien dans ma peau, jolie, j’ai assez confiance en moi, je vois la vie comme un terrain de jeu et je trouve même la vie assez sympa ! »

mardi 9 octobre 2012

Salade de Quinoa


Dans le cours de packaging, pour le projet final, nous devions faire un emballage pour un produit assigné au hasard. Pour ma part je devais emballer les fruits ou les légumes séchés ou tout autre produits dérivés. En travaillant à temps partiel dans une charcuterie où on prépare différents plats, nous utilisons les fruits séchés pour certaines recettes: la salade de quinoa entre autre. En faisant des recherches sur le produit j'ai découvert que l'UNESCO avait déclaré que 2013 serait l'année officiel du quinoa et sachant que le produit gagnait beaucoup en popularité je me suis lancé. Je voulais faire un produit où on retrouverait dans un seul emballage pratique tous les ingrédients nécessaires à la confection de la salade ou presque. L'emballage sous-vide me permettait un transport à la fois léger, utile, qui préserve les aliments et esthétique qui permet une séparation nette, définitive et efficace entre les ingrédients. Le design se veut sobre et clair pour ressortir en épicerie et utile pour la recette incluse dans l'emballage. 


vendredi 5 octobre 2012

Modèle vivant III

Durant la grève qui a duré de février à septembre, j'ai continué à me faire la main en allant aux ateliers de modèle vivant qui se donnent les mercredis soirs à l'UQAM. Dans ces ateliers, on nous propose un modèle pour la soirée qui fait des poses d'une minutes, puis de trois, de cinq, de dix et si le temps le permet, une pose finale de 15 minutes. J'utilise principalement le China Marker pour dessiner les modèles. Voici donc quelques esquisses des séances des mois passés. 










Modèle vivant II

Durant la grève qui a duré de février à septembre, j'ai continué à me faire la main en allant aux ateliers de modèle vivant qui se donnent les mercredis soirs à l'UQAM. Dans ces ateliers, on nous propose un modèle pour la soirée qui fait des poses d'une minutes, puis de trois, de cinq, de dix et si le temps le permet, une pose finale de 15 minutes. J'utilise principalement le China Marker pour dessiner les modèles. Voici donc quelques esquisses des séances des mois passés.












modèle vivant I

Durant la grève qui a duré de février à septembre, j'ai continué à me faire la main en allant aux ateliers de modèle vivant qui se donnent les mercredis soirs à l'UQAM. Dans ces ateliers, on nous propose un modèle pour la soirée qui fait des poses d'une minutes, puis de trois, de cinq, de dix et si le temps le permet, une pose finale de 15 minutes. J'utilise principalement le China Marker pour dessiner les modèles. Voici donc quelques esquisses des séances des mois passés.











jeudi 4 octobre 2012

Le Double

Voici un des projets réalisé dans la hâte du parachèvement de la session d'hiver 2012. Dans ce projet d'illustration. je devais réfléchir au concept du double dans la littérature. Après mûres réflexions sur le sujet, je l'ai illustré à l'aide d'objets du quotidien qui privés de leur qualité de double ne font plus de sens. J’ai voulu traiter le double dans le sens de la séparation d’une entité autrefois unique. En m’inspirant du conte Le vicomte pourfendu d’Italo Calvino, j’ai ainsi développé une série d’illustration où on voit une série d’objets qui, sans leur deuxième partie, leur double, perdent leur fonction première ou alors deviennent carrément désuet. 
1- La balance en n’ayant qu’un seul plateau ne permet plus de mesurer le poids des objets. Aussi, symboliquement, la balance est associée à l’allégorie de la justice qui détermine ce qui est bien et mal, un thème très important du récit. 
2- La chaise, qui n’a que deux pattes sur quatre, vient suggérer le déséquilibre et vient suggérer également l’idée d’improbabilité, d’absurde ou d’incompréhension qui est dégagée dans les récits de Calvino. 
3 – La barque à une seule rame propose une idée de mouvement circulaire perpétuel : avancer pour n’aller nulle part, l’éternel retour au point de départ. Sans la double rame, la barque ne fait plus aucun sens et perd toute utilité. 
4 – Le vélo à une roue inspire les mêmes idées que la chaise et la barque à la fois : le déséquilibre et le mouvement impossible. Ça vient résumer les deux autres idées en une seule image et peut-être les faire ressurgir à l’idée du spectateur. 
L’esthétique très réaliste des objets vient rappeler l’univers très probable du livre de Calvino, la logique implacable qui caractérise son univers. Le fond flou vient unifier les illustrations tout comme le fil qui semble surgir de chacun des objets. 
Le fait que les images ne se conforment pas aux pages (que certaines illustrations débordent sur l’autre page) fait référence au côté surprenant et insaisissable de l’écriture de Calvino. 
La citation en deuxième page vient briser le rythme qui aurait pu semble répétitif des images. 




Projet CCA – final

Vous vous souvenez de l'illustration faite pour le projet sur le Centre Canadien d'Architecture (sinon il se trouve ici ) Et bien voici, le projet finalisé suite à quelques rencontre avec ma professeur au cours d'illustration Michèle Lemieux. 


Vino blanco


Dans le cadre du cours Packaging donné par Sylvain Allard à la session d'hiver 2012, il nous avait été demandé de réaliser une étiquette pour une bouteille de vin réalisé avec uniquement une seule feuille de papier, aucune impression ou colle permise.
 J'ai dû réfléchir au potentiel du papier, voir ce qu'on peut faire avec pour communiquer un message sans impression et c'est ainsi que j'ai pensé au principe de transparence: en superposant différentes couches de papier les unes sur les autres, on peut ainsi créer à travers la lumière différentes nuances de gris. 
Je suis alors parti à la recherche d'une citation sur le vin qui appuierait mon principe de transparence et c'est alors que je suis tombé sur cette citation de Galilée: Le vin c'est la lumière captive du soleil dans l'eau. 
Voici donc le résultat final, avec seulement une feuille de papier et la colle n'a été utilisé que pour faire adhérer l'étiquette à la bouteille. 




dimanche 2 septembre 2012

Peintures paternelles

La fête des pères et l'anniversaire de mon père ont l'avantage de tomber en été et qui dit été, dit temps libre. Ainsi, contrairement à ma mère qui a toutes ses fêtes dans les fins de session, mon père peut recevoir des créations personnelles comme cadeau plus fréquemment que les autres membres de ma famille. Cette année je suis allé dans la thématique des portraits sombres de profil. Va savoir pourquoi, c'est l'inspiration que j'avais. 

Voici donc les deux peintures en acrylique faite pour mon père: 



lundi 11 juin 2012

Communauto


Du 11 au 29 juin se tient un concours où l'on peut remporter des prix simplement en votant pour un design de chandail pour la compagnie de partage de voiture Communauto. Et j'ai l'honneur de faire partie des dix finalistes qui courent la chance de voir leur design imprimé sur les chandails et porté fièrement par les utilisateurs de Communauto. Alors si vous avez un petit deux minutes pour aller voter ça serait grandement apprécié. Vous pouvez voter directement sur ce lien : vote communauto Voici le design ci dessous ainsi que l'explication donné lors de la soumission au concours. 




J’ai principalement voulu présenter ce qu’on pourrait prendre comme blason pour Communauto. La forme principale est divisée en quatre parties, représentant l’aspect social (les trois figures humaines), l’environnemental (la feuille), l’urbanistique (la voiture) et la fleur de lys fait référence au Québec, lieux où tout à commencer. Au centre de ces quatre emblèmes se trouve un volant afin de rallier ces icônes à Communauto qui offre avant tout un service de partage de voitures. Surmontant l’emblème se trouve une couronne, signe que l’entreprise est maître dans son domaine et demeure indétrônable. Deux banderoles viennent flotter au-dessus et au-dessous de l’écusson central et viennent englober celui-ci. Sur celle du hauton peut lire «Depuis 1994» venant ainsi rappeler aux utilisateurs ainsi qu’à la population que Communauto est en affaires depuis près de 20 ans déjà et qu’elle ainsi une entreprise fiable et bien ancrée dans le milieu. Sur celle du bas, on retrouve simplement le logo de Communauto. Sur les côtés, on peut retrouver des branches de feuilles de laurier reconnues comme étant un gage de qualité et souvent associées aux prix remportés, chose qui est témoignée par votre section Prix sur votre site web.

Bref, j’ai voulu montrer toute la gloire et le prestige de l’entreprise par ce design. Quelque chose de bien calibré et solide qui va rendre fier l’utilisateur qui le portera.
Question technique, j’ai voulu rendre le tout assez sobre en n’employant qu’une seule couleur, mais en variant les textures afin de garder un volume et des surfaces distinctes intéressantes. La symétrie est très présente comme le veut la tradition du blason et s’applique bien sur les vêtements en faisant référence à la symétrie naturelle du corps humain. 

jeudi 10 mai 2012

Artv 2012

Pour une deuxième année consécutive, j'ai participé au concours pour la bourse Artv. Malheureusement, cette année, le choix des juges ne s'est pas arrêté sur mon travail contrairement à l'an passé. Toutefois, j'ai bien aimé faire cette vidéo, et avec la grève étudiante qui se poursuivait, il était facile de trouver du temps. 

J'ai été inspiré cette année par Michèle Lemieux qui a réalisé un film d'animation complet avec l'écran d'épingle. N'ayant pas accès à un outil du genre, je m'en suis confectionné un avec les moyens du bords: 8 boites de 675 cures dents. C'est donc en enfonçant ou en faisant ressortir les cures dents qu'on arrive a faire projeter une ombre qui forme le logo d'Artv. 

Mais bon, je n'ai pas dit mon dernier mot! L'an prochain la victoire sera mienne, je commence déjà à avoir des idées. 

   

mercredi 18 avril 2012

Burger Quest

Un autre projet qui me tenait à cœur, mais pour lequel je ne trouvais jamais le temps de m'asseoir devant l'ordi et le faire est un projet qui m'est venu avec des amis. Nous avons décidé de trouver le meilleur burger de Montréal. Après avoir essayé quelques endroits réputés, nous nous sommes rendus compte qu'il était difficile de comparer les burgers mangés sur un grand laps de temps. 

 J'ai donc pensé faire des fiches à remplir au resto ou en sortant de celui-ci afin d'attribuer une note au burger et ainsi pouvoir avoir un système de pointage plus exhaustif que tenter de se rappeler des anciens sandwichs mangés. Voici donc la feuille d'évaluation des burgers ainsi que le logo de la compagnie. 



William J. Walter

En cette période de grève étudiante, certains élèves vont militer chaque jours, d'autres en profites pour faire la fête et prendre la vie à la légère. De mon côté, j'en profite pour prendre le temps de faire des projets que j,ai mis de côté faute de temps ou de participer à des concours auxquels je n'aurais pas eu le temps de participer en temps normal.

Un des projets que j'ai pu faire durant les semaines de grève consiste en un tableau pour aider les client à la charcuterie où je travaille les fins de semaine pour payer mes études. Ça arrive trop souvent que les clients arrivent avec la fameuse question: « Quelle saucisse tu me suggères? Il y a tellement de choix!» On fini trop souvent par vendre ''les plus grands vendeurs'' qui le sont simplement parce que ce sont eux qu'on vend en premier quand la fatidique question arrive. C'est donc pour offrir un choix plus personnalisé aux clients indécis que j'ai fait le tableau qui suit.

vendredi 16 mars 2012

Illustration - CCA

Pendant ces jours de grèves, j'ai tout le loisir de prendre mon temps pour mes travaux, m'appliquer à fond, y aller dans des réalisation plus poussées où le détail et la patience sont mis à l'épreuve. C'est le cas pour l'illustration ci-dessous sur laquelle je travaille à temps partiel depuis près d'un mois. Dire que si la grève n'aurait pas eu lieu, j'aurais eu une semaine pour faire ce qu'un mois de travail m'a donné. 

Le mandat du travail était simple et assez évasif: nous devions représenter l'espace à l'aide d'éléments vus et visités au Centre Canadien d'Architecture. Une histoire de personne disparues à l'intérieur du CCA devait être intégré à tout cela. Voici ce que beaucoup d'heure de photoshop m'ont donné.