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samedi 12 février 2011

durs labeurs

En graphisme, c'est vraiment difficile de se renouveler, de trouver de nouvelles idées tout le temps. Cette tâche est d'autant plus ardue lorsqu'on te force à adopter un style qui n'est pas le tien. Je ne pensais pas avoir de style propre, je me croyais polyvalent dans mes approches, dans mon esthétique, mais apparemment j'avais tout faux. Avec un cours tel que celui de conceptualisation donné par M. Alfred Halasa, on est vraiment poussé à notre limite.

Il faut travailler, tout donner, ne jamais arrêter. La rigueur et le travail sont d'avant-plan, la qualité du travail est bien loin derrière. Je n'ai jamais eu à travailler de la sorte pour quelque projet que ce soit, j'ai dû lâcher mon emploi, car la charge de travail universitaire devenait trop intense et je n'arrivais simplement plus à tout faire. Si vous êtes présentement au Cégep, que vous envisagez venir étudier à l'université et que vous lisez ces lignes, pensez-y à deux fois.

J'avais entendu dire par des anciens élèves du Cégep que l'Université était difficile. Ce n'est pas le mot, en fait c'est inimaginable comme charge de travail. Les fins de sessions du Cégep sont moins intenses que même les débuts de sessions à l'Université. C'est impensable, inconcevable. Il n'y a absolument aucune comparaison à faire en fait, car les deux systèmes sont trop différents.

Bref, sur ces mises en garde je vous présente une partie du travail qu'il fallait faire avec M. Halasa.

Le travail consistait à faire une introspection de nous-mêmes. Première étape: trouver 10 adjectifs nous qualifiant: Optimiste, Zen, Altruiste, Ouvert, Patient, Insécure, Transparant, Créatif, Curieux, Organisé. Avec Alfred... le collage est la seule solution envisageable. C'est ce qui est le plus graphique parce que si on fait juste du dessin ou de la peinture: C'est trop illustratif et cera (etc selon alfred). L'ordinateur, on peut l'oublier à la base, le prof enseignant depuis 40 ans le même cours... Les trois mots d'ordre: contraste, forme, lisibilité. Bref voici sans plus attendre ce qui est censé me représenter.